Une démarche artistique entre militantisme et poésie

Née en 1985, photographe et artiste visuelle engagée

Issue d’une formation en géographie, Andrea Olga Mantovani explore depuis plusieurs années les liens entre paysages, mémoire et enjeux écologiques. Pendant six ans, elle parcourt le globe interrogeant les relations entre l’humain et son environnement à travers une approche documentaire et artistique.

Son travail photographique s’inscrit à la croisée de l’art et du militantisme. Elle capture la force des milieux naturels menacés tout en les inscrivant dans une dimension sensible et onirique, où la réalité dialogue avec l’imaginaire. Inspirée par les mythes et les contes, elle construit des images qui révèlent la beauté fragile du vivant et la complexité des crises environnementales actuelles.

En 2022, elle publie S’enforester (Éditions d’Une Rive à l’Autre) aux côtés de l’auteur Baptiste Morizot, un conte poétique et politique consacré aux forêts primaires européennes, notamment celle de Białowieża. Ce livre, à la fois ode et manifeste, marque une étape clé dans son exploration des
territoires forestiers. Son travail se poursuit aujourd’hui avec une recherche approfondie sur le massif des Carpates, soutenue par la Commission Nationale des Arts Plastiques, ainsi qu’un nouveau cycle photographique dédié à la Méditerranée.

Photographe régulière pour The New York Times, Andrea Olga Mantovani collabore également avec des médias de premier plan tels que El Pais, Geo, Le Monde, Libération, L’Obs, Elle. Son engagement pour la préservation de la nature l’amène à travailler régulièrement avec Greenpeace.